Napoléon-Alexandre Labrie

Eudiste, né à Godbout le 5 août 1893 et mort à Québec le 16 mai 1973, Napoléon Alexandre Labrie est l'évêque-fondateur du diocèse catholique de Baie-Comeau entre 1945 et 1956.

Cet homme était un écologiste avant l'heure. Et un visionnaire. En plus d'être un exemple dans sa façon de remplir son ministère, il a toujours montré pour les gloires de ce monde le dédain discret de celui qui n'a pas le souci de rentabiliser ses attitudes. - Gilles Vigneault

Un être d'exception et un défenseur des travailleurs de la Côte-Nord

Cette vidéo illustre les positions courageuses prises par Mgr Labrie sur les «orientations commerciales des grandes industries opérant sur la Côte-Nord. Il les accusa de manquer de psychologie, dénonça la création de villes fermées et critiqua le trop petit nombre d’ingénieurs forestiers adéquatement formés».

Nous reproduisons, grâce à la généreuse contribution du Groupe PVP, des extraits de l'excellent reportage sur la contribution exceptionnelle des Eudistes aux établissements de la Côte-Nord du Québec.

Gilles Vigneault et Mgr Labrie


Éducation des garçons et des filles

Éducation supérieure


Avec l'aide de Mgr Bélanger il fonde la Collège Classique de Hauterive qui sera accessible aux garçons en 1958 et aux filles à partir de 1961.  
Photo: , BAnQ Montréal

Les fondatrices de l'hôpital

Mgr Labrie force le destin

Les premières graduées

Des religieuses engagées


APREÇU DE L'ORIGINAL





Source: Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph
APREÇU DE L'ORIGINAL

«Napoléon-Alexandre Labrie, qui a été un personnage immense sur la Côte-Nord, décrit avec beaucoup de détails le milieu qui l'a formé (Godbout et Manicouagan) et, à partir de 1923, son ministère à Betsiamites, Pointe-aux-Outardes (1929) et Baie-Rouge au Labrador (1931). C'est une mine de renseignements moins sur l'auteur lui-même (peu narcissique) que sur la population et les institutions auxquelles il est.lié. La description qu'il fait de son travail auprès des Amérindiens et des Blancs nous éclaire beaucoup sur ces pionniers qui, loin d'être des potentats, étaient corps et âme au service de leur population. Ce docteur en théologie ne craignait pas de faire des dizaines de kilomètres, dans les pires conditions, pour aller administrer l'extrême-onction, comme il pouvait utiliser à bon escient ses connaissances en électricité et en mécanique.

La chronique du diocèse de 1938 à 1956 regorge elle aussi de renseignements très riches sur le développement de la Côte-Nord. Le ton est moins personnel, mais Mgr Labrie ne se prive pas de relater tout ce qu'il a dû faire - même les instances auprès de Duplessis, qui le savait plutôt libéral - pour défendre et faire progresser sa région.»

Source: Voisine Nive,


Mgr Labrie parle abondamment dans ses mémoires de son passage à Bersimis, des personnes qu'il a rencontrées, de la chasse, de l'agriculture et de l'exploitation de la forêt. En voici quelques extraits.